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« Être soi, être authentique, est la clé pour créer la connexion émotionnelle avec l'autre »

De septembre à décembre, Karine Prévost, notre coach en intelligence relationnelle et amoureuse, a accompagné pendant plusieurs semaines une quinzaine de séniors dans le cadre de notre parcours « Rencontre(s) ». Avant de revenir pour d’autres sessions, elle dresse le bilan de ces premiers accompagnements.

Comment décrire l'évolution des participants au sein des groupes au fil des semaines ?

Les différents groupes ont tous suivi le même processus d’évolution. Lors du premier module, le groupe apprend à se connaître. La thématique abordée, « Se libérer du passé, ouvrir son cœur à la rencontre » permet à chacun·e de constater qu’il, qu’elle, n'est pas seul·e. Qu’il ou qu’elle soit récemment retraité·e, divorcé·e ou veuf·ve, la peur, les blocages sont partagés. C'est très rassurant de savoir qu’on est pas seul à vivre ces difficultés pour rencontrer l’amour.


Au fur et à mesure des modules la parole se libère. Chacun·e ose davantage témoigner de ses envies, de ce qui la ou le préoccupe, de ses difficultés tout en respectant les règles de bienveillance et d'écoute partagée. Toutes et tous m'ont fait part de l'intérêt d'avoir des groupes mixtes qui permettent pour certain·es de se réconcilier avec la parole de l'autre sexe et d'oser aussi exprimer à l'autre ses difficultés.

J'ai l'exemple de Christine qui est arrivée avec beaucoup d'appréhension et de blocage par rapport aux sites de rencontre et qui a été entourée, encouragée par deux autres membres du groupe qui ont su lui montrer que, finalement, le passage à l'action était possible à 72 ans comme à 68.


Ma plus grande satisfaction c'est de constater que la majorité des participant·es ont retrouvé l’élan, l'envie de rencontrer.

Pour beaucoup la confiance est revenue. Certain·es confient même avoir dépassé leur peur et leurs croyances sur l'autre sexe.


Les participants avait-il des attentes ou des objectifs particuliers en début de parcours ? Comment sont-ils ajustés ou ont-ils évolué au fil des séances ?

Chaque participant·e arrive avec des objectifs spécifiques en fonction de son histoire de vie, mais beaucoup se sont retrouvés face aux mêmes peurs, au même blocage et prise de conscience. L'effet miroir est un des points forts du coaching de groupe. J’ai une participante qui n'a pas réussi à exprimer quoi que ce soit lors des sessions mais qui a confié lors du bilan final combien les témoignages de chacun avaient pu l'aider dans sa démarche.


Est-ce que les groupes étaient homogènes en terme de profils ?

Non, il y a toujours différents profils au sein chaque groupe. Certain·es sont là pour se remettre dans une dynamique de rencontre et oser se projeter dans une nouvelle relation amoureuse après des années de solitude. Les personnes touchées par le veuvage ont particulièrement peur de ne plus savoir aimer ou être aimé·e. L'une d'elles a confié sa peur de ne plus savoir faire, d’être trop aguicheuse ou encore de passer pour une ****. Il existe encore beaucoup de tabous autour de la rencontre, de l'amour après 60 ans. Les prises de conscience ont été nombreuses au fil du parcours.


D’autres personnes ont simplement besoin « d’outils ». Elles ont envie d’apprendre les codes pour entamer une conversation, pour savoir comment parler d’elles. D'autres sont là pour découvrir les moyens de rencontrer aujourd'hui sur les réseaux et notamment sur les sites de rencontres. En parler, profiter de l’expérience de certains membres du groupes permet de dédramatiser tout en prenant conscience qu’avant de se lancer il est nécessaire de s’interroger sur ses envies, sur son projet amoureux, sur ce qu’on a envie d'amener à la relation et pas toujours systématiquement sur ce que l’autre doit m’amener.


C'est un changement de posture qui bouscule mais qui permet de se mettre dans des dispositions beaucoup plus pertinentes pour faire une rencontre et créer les fondations d'une relation durable et sereine.

Dernière catégorie de profils, les blasé·es de l’amour. Celles et ceux qui n’y croient plus mais qui souvent, en partageant leurs expériences, retrouvent l’envie.


Il n’y a pas de « bon ou mauvais profil » pour faire ce parcours. Chacun·e arrive avec ses expériences, ses doutes et chacun·e apporte à l'autre par ses témoignages, ses remises en question.

Quels sont les principaux freins ou blocages levés au fil des semaines ?

Les séances permettent de travailler sur les peurs et les croyances limitantes. Les peurs sont multiples : la peur de se tromper, la peur de l’intimité, celle d'être ridicule, la peur de l’autre, de souffrir.

Le problème de confiance en soi est aussi une difficulté majeure, mais là encore, le coaching de groupe permet de comprendre que la vulnérabilité - savoir se livrer dans sa vérité - est une des clés dans la rencontre, ce qui bouscule beaucoup les idées reçues sur la séduction.


Etre soi, être authentique est la clé pour créer la connexion émotionnelle avec l'autre et connaître l'état amoureux.

Beaucoup de participant·es confient que les exercices d'introspection au démarrage du parcours sur les croyances, sur l’amour, les hommes, les femmes, sont très utiles et apprenants. Les exercices, nombreux tout au long des différents modules, permettent entre 2 séances de digérer ces prises de conscience et de commencer à changer de posture.


Quelles sont les conséquences, les bénéfices, de ces changements de posture ?

Une fois que les participant·es ont compris que l'amour était un un choix, un engagement, une prise  de risque, de responsabilité, la remise en question est plus facile. Les clés affectives sur les cycles de l'amour, les langages de l'amour, l'intimité relationnelle et les bases de la connexion émotionnelle ont pour certain·es produit un vrai effet déclic qui leur permet d'aborder la relation autrement.


Est-ce qu’un parcours court (1 session par semaine pendant 5 semaine) permet des évolutions concrètes ?

Oui. À la fin du parcours, les participant·es acceptent de se laisser surprendre, de lâcher prise, de ne plus être dans le contrôle, ce qui permet à toutes les portes de s’ouvrir. Beaucoup confient avoir acquis des outils et des grilles de lecture qui vont leur permettre de vivre leur rencontre autrement.


Y a-t-il de nouveaux besoins, des attentes, qui ont émergé à la fin des parcours ?

Intégrer tous ces outils, ces clés affectives, ces éléments de compréhension, de posture et de disposition pour rencontrer l’amour demande une temps d’intégration. Certain·es participant·es ont exprimé le souhait de compléter ce parcours par un temps d'échange concret sur la mise en pratique quelques semaines après la fin du parcours pour rester dans une dynamique d’action.


Avez-vous recueilli des retours d’expérience marquants ? 

Christiane m’a confié que ce parcours l'a bousculée. Il l’a obligée à se remettre en question. Déjà active sur les sites, elle a compris qu'elle était aussi responsable de l'éthique relationnelle avec laquelle elle voulait aborder la rencontre et qui pose aussi les fondements d'une future relation. Poser le cadre, savoir se faire respecter et respecter l’autre sont des essentiels.


Il faut éviter de banaliser l’incivisme relationnel lors des rencontres. Découvrir les clés de l'écologie relationnelle au service de la relation amoureuse permet de se positionner dans une démarche de co-responsabilité et d'engagement pour une vie amoureuse épanouissante.


Rencontrer, c'est s'ouvrir à l’autre, c'est affirmer ses choix, ses envies en se reconnectant à ses valeurs profondes pour construire avec l’autre.

Cela demande du courage et une profonde détermination. Je suis heureuse de voir que la grande majorité des participant·es ont retrouvé cette énergie de l'amour et de l’engagement.


 

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